Série générative, JavaScript, 250 éditions, 2023.
Ce projet a trait au rangement et à la collection. Le programme créé une grille irrégulière et oblique.
Chaque cellule peut être occupée par différentes formes ; certaines d’entre elles, lorsqu’elles sont extrudées, peuvent être empilées par récursion. Le résultat de chaque itération du programme produit des espaces plus ou moins occupés, avec des empilements plus ou moins élevés. En tout le programme a 66 palettes de couleurs différentes, la grille peut être subdivisée de trois manières différente et l’empilement se produit avec quatre formes principale, certaine peuvent être superposé à d’autres et d’autres.
Le processus
Mes projets précédents étaient basés sur la mise en œuvre de systèmes plutôt abstraits d’organisation des compositions, des expériences où l’utilisation du papier et du stylo servait à résoudre un problème concret que le code me posait.
L’utilisation du traceur m’a poussé à m’équiper et à repenser mon rapport au dessin et paradoxalement m’a amené à redessiner à la main.
Il s’agissait de tester tel stylo, telle encre, pour mieux comprendre l’outil avant de le laisser s’user pendant quatre heures sur le bras de mon robot.
D’une certaine manière, il s’agissait aussi d’entraîner ma main, à force de créer des perspectives, le dessin lui-même devenait un sujet de recherche sans que je m’en rende compte.
Le point de départ de ce projet a été de reproduire à l’aide des mathématiques ce que ma main dessinait de manière quasi automatique. Décomposer ces dessins en modules pour qu’ils soient facilement réutilisables et adaptables. Sur la base de mes dessins sur papier, j’ai établi des règles pour la création de chaque face, dont la plus fondamentale est que chaque face doit être déplacée perpendiculairement à l’axe de la rangée. Il s’agit de créer une perspective empirique et non quelque chose d’absolu et de rectiligne.